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Sainte-Suzanne : cité médiévale
à 15km
Château de Sainte-Suzanne Source : www.chateaudesaintesuzanne.fr
Sainte-Suzanne, classée Commune touristique, est la seule commune de France à détenir à la fois les labels : plus beaux villages de France, petite cité de caractère, station verte et pays d'art et d'histoire. Le château, construit sur un promontoire rocheux près d'un bourg dont l'église portait jadis le nom de Saint-Jean de Hautefeuilles, tient son nom, au moment de la christianisation, de sainte Suzanne (Sancta Suzanna, Sanctae Suzannae oppidum), vierge et martyre. Des reliques de la sainte auraient été rapportées au Xe siècle. Quand le bourg fut réuni au château, la nouvelle enceinte, comportant château et cité, prit le nom unique de Sainte-Suzanne. Ce fut la première cité de France à prendre ce nom.
Le château est aujourd’hui un site qui mêle histoire, architecture, arts, culture, patrimoine, découvertes et animations. Son logis classique abrite depuis 2009 un Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP). Cartes animées, vitrines, audiovisuels, photographies, maquettes, reconstitutions en 3D, actions éducatives, conférences permettent aux visiteurs d’y découvrir l’exceptionnelle richesse patrimoniale du Pays d’art et d’histoire Coëvrons-Mayenne au cœur duquel vous vous trouvez et, au-delà, de l’ensemble du département de la Mayenne.
Le château est ouvert toute l'année et de nombreuses visites thématiques (payantes) sont organisées dans l’enceinte de la forteresse.
Plus d'informations sur le site du Château de Sainte-Suzanne en cliquant ici !
Grotte de saulges
à 12km
Grotte de saulges Source : www.mayenne-tourisme.com
Saulges est un site naturel exceptionnel
. En effet il offre au visiteur un patrimoine naturel surprenant. Creusé par la rivière Erve, il s'agit d'un canyon caractéristique des couches calcaires. Cette roche est fissurée de part et d'autre et laisse s'écouler l'eau de pluie et ainsi l'érosion s'installe et des grottes se forment. De magnifiques paysages naturels se créent alors. Cette beauté du site lui a permis de s'inscrire au réseau Natura 2000.
On recense une vingtaine de grottes dans les parois
de cette vallée encaissée dont une grotte ornée (Mayenne-Sciences) non
ouverte au public.
Seules deux grottes se visitent (hors période hivernale) :
- la grotte à Margot
au cheminement horizontal (environ 320 m)
- la grotte de Rochefort
qui présente une gouffre d'une quinzaine de mètres de profondeur
La grotte à Margot est également célèbre pour constituer un repaire des chauves-souris pendant l'hiver. C'est dans la grotte de Rochefort qu'ont eu lieu les dernières découvertes archéologiques les plus intéressantes.
Notons aussi que de nombreuses découvertes attestent la présence humaine depuis le
paléolithique moyen et supérieur (de -300 000 à -10 000 avant notre ère).
Les archéologues ont mis à jour de nombreux vestiges préhistoriques dans la grotte de Rochefort. Parmi ceux-ci, une plaquette de grès schisteux gravée, sur laquelle est
peinte un bouquetin, un ossement humain de l’époque du solutréen, des
restes d'animaux : daim, cheval, tigre à dents de sabre.
Très récemment, la découverte de deux dents humaines pourrait donner une
nouvelle dimension à l'intérêt scientifique du site de Saulges en
raison de leur ancienneté (peut-être -500 000 ans !). La datation devrait être réalisée prochainement.
De nombreuses animations sur le thème de la préhistoire sont programmées pendant la période estivale. Pour les sportifs, des voies d’escalade ont été aménagées sur les falaises (150 voies en accès libre). A partir du canyon, vous pouvez rejoindre la petite cité de caractère de Saulges en empruntant un sentier pédestre. Vous y rencontrerez peut-être les moutons noirs d'Ouessant et les aurochs qui ont été introduits sur le site !
Musée archéologique de Jublains
à 25km
La forteresse de Jublains Source: www.jublains.fr
Implantée sur les vestiges d'une ville gallo-romaine autrefois appelée Noviodunum, Jublains est une commune de 711 habitants répartis sur une superficie de 3 601 ha. Quand les Romains conquirent la Gaule, ils trouvèrent ici un village construit au pied d'un temple de bois. C'était l'un des sanctuaires du peuple des Diablintes. Les romains créèrent une ville, Noviodunum, chef lieu de la cité des Diablintes. Le temple fut reconstruit en pierre et l'on éleva des monuments qui traduisent le mode de vie romain : thermes, théâtre, forum. Noviodunum a été dotée, dans la deuxième moitié du 1er siècle après J.C., d'un réseau de rues perpendiculaires. Un aménagement urbain paysager a été réalisé afin de rendre plus visible la présence de la ville antique.
Jublains est avant tout une cité touristique qui accueille environ 35 000 visiteurs par an, une cité culturelle où s'organisent, chaque année, diverses expositions d'art et manifestations culturelles. Dans cette perspective, le centre bourg a été réaménagé afin de concilier le passé et le présent, la romanité et la modernité. Le village est particulièrement fleuri au printemps et à l'automne (deux fleurs au classement national). Le Forum Métiers d'Art, espace dédié aux métiers d'Art, est un lieu d'information, de rencontre, de formation, d'exposition, de vente et d'animation. De nombreux chemins de randonnée jalonnent le village pour une balade à pied, à vélo ou à cheval.
Venez découvrir le temple, la forteresse, le théatre romain, les thermes et le musée archéologique. Tout ce patrimoine original qui fait de Jublains l'un des premiers sites touristiques du département.
Plus d'informations sur le site de la ville de Jublains en cliquant ici !
Château de Mayenne
à 35km
Photographie B. Pelletier, le château vu du parc Source : museeduchateaudemayenne.fr
La mention la plus ancienne de Mayenne remonte aux alentours de 778,
époque à laquelle Charlemagne restitue à l’évêque du Mans une villa de
ce nom.
L’archéologie a fourni des fragments de poteries de la
fin de l’antiquité, indices d’une occupation antérieure. Toutefois, ils
ne sont pas assez nombreux pour que l’on puisse en déduire une
occupation dense à l’emplacement du futur château.
La première
attestation véritable d’une occupation du site réside dans des trous de
poteaux, traces d’une forte bâtisse en bois qui a précédé le bâtiment en
pierre. Leur diamètre montre qu’il ne s’agit pas d’une simple maison,
mais plutôt d’une résidence noble. Un rempart en terre lui confère un
caractère défensif.
L’implantation de ce bâtiment sur un rocher
dominant la Mayenne est liée à la présence d’un gué qui succéda au gué
gallo-romain de Saint-Léonard.
Propriété de la commune depuis 1936, le château a connu divers usages
jusqu’à la découverte des vestiges carolingiens en 1993. Le bâtiment est
alors en travaux pour devenir le centre d’arts et d’exposition de la
ville.
S’ensuit une période de 15 ans alternant fouilles
archéologiques et travaux de mise en valeur. Aujourd’hui, le bâtiment
présente au sein de la haute cour le musée du château de Mayenne.
La
basse cour a quant à elle été complètement revue pour proposer un lieu
de promenade et de découverte agréable aux mayennais et aux touristes.
Plus d'informations sur le site du musée du Château de Mayenne en cliquant ici !
Musée Robert Tatin
à 39km
Photographie Musee Robert TATIN, le Dragon Source : http://www.musee-robert-tatin.fr/
En 1962, Robert Tatin achète, avec son épouse Lise, une petite maison ancienne au lieu dit La Frénouse sur la commune de Cossé-le-Vivien en Mayenne. Il imagine sa « Maison des Champs », une oeuvre monumentale ancrée dans la nature, qui se ferait le carrefour de toutes les civilisations à travers la création d’un langage universel, « un pont entre l’Orient et l’Occident ». Rapidement, les premières sculptures de ciment armé peint apparaissent dans ce qu’il appelle « Le Jardin des Méditations » qui constitue le coeur du musée. En 1967, le chemin communal qui mène à son espace de vie et de création se voit doté du premier des 20 « Géants » qui le bordent aujourd’hui. C’est le début de vingt et un ans de création, sculpturale, architecturale et picturale, en compagnie de Lise qui participe activement à la construction du musée. Robert Tatin décède en 1983. Depuis cette date, et hormis les campagnes de restauration qui se succèdent, cette oeuvre est restée la même…
Plus d'informations sur le site du musée Robert TATIN en cliquant ici...